Motivation à faire du sport, le microbiote pourrait être impliqué

Le sport est un élément essentiel pour maintenir une bonne santé et une bonne forme physique. Mais parfois, il peut être difficile de trouver la motivation nécessaire pour s’engager dans une activité physique régulière.

Cependant, des recherches récentes suggèrent que le microbiote intestinal pourrait jouer un rôle important dans la motivation à faire du sport.

Le microbiote intestinal peut avoir un impact significatif sur la motivation à faire du sport.

Les athlètes qui ont une flore intestinale saine et équilibrée sont plus susceptibles de pratiquer une activité physique régulière et d’atteindre leurs objectifs cardio-vasculaires. Les bactéries intestinales peuvent aider à réduire la fatigue et à améliorer les performances sportives.

Le microbiote peut aussi contribuer à la production de dopamine, l’hormone du bonheur. La dopamine est associée à la motivation et à l’envie de faire du sport.

Une activité physique régulière peut donc aider à augmenter les niveaux de dopamine et à améliorer le bien-être général.

microbiote intestinal et cerveau

Quel rôle joue le microbiote dans la motivation à faire du sport ?

Manger sainement, limiter la sédentarité et prendre soin de son intestin : des points essentiels qui peuvent vous aider à retrouver la motivation pour faire du sport !

En effet, il est reconnu que le microbiote intestinal a une influence sur les niveaux d’énergie et de fatigue, ce qui peut être un facteur déterminant pour encourager ou non l’activité physique.

Des études ont montré que le microbiote intestinal peut influencer la capacité à faire du cardio et à maintenir une activité sportive régulière. Par conséquent, le microbiote est un élément clé pour encourager les personnes à faire du sport et à rester en forme.

Le microbiote joue un rôle important dans le développement musculaire et la pratique de la musculation. Des études ont montré que l’activité physique régulière peut améliorer la santé du microbiote intestinal et favoriser le développement musculaire. Ainsi, en pratiquant une activité physique au moins 3 fois par semaine, il est possible de stimuler le microbiote et d’améliorer la force musculaire.

Le microbiote est capable de produire des protéines qui peuvent aider à réguler l’appétit et à maintenir un taux d’énergie élevé. Ainsi, en maintenant un microbiote sain, il est possible d’améliorer sa motivation à faire du sport et d’atteindre ses objectifs de fitness.

Les intestins seraient-ils la clé de notre envie de nous entraîner ?

Des chercheurs ont découvert une connexion entre l’intestin et le cerveau par le biais de la colonne vertébrale et c’est la raison pour laquelle certaines bactéries intestinales pourraient favoriser les performances et l’activité physiques. Cette découverte ouvre de nouveaux champs de recherche qui pourraient améliorer la santé du grand public.

D’après une étude américaine, la sensation de bien-être ressentie lors d’une activité sportive est principalement due au microbiote intestinal. L’axe « intestin-cerveau » peut stimuler les performances physiques et, par conséquent, la motivation de chacun, lorsqu’il est correctement stimulé.

Vous avez du mal à vous mettre au sport ?

Votre microbiote pourrait en être la raison, selon les conclusions d’une étude américaine. Selon des chercheurs de la Perelman School of Medicine de l’Université de Pennsylvanie, certaines bactéries intestinales peuvent influencer les nerfs sensoriels qui influencent la motivation. Leurs conclusions ont été rapportées dans la revue Nature.

Pour mener leur étude, les scientifiques ont évalué les activités physiques de 106 souris. Ils ont évalué les performances de cobayes en fonction des bactéries digestives ainsi que des métabolites. Ces derniers sont des molécules impliquées dans la croissance et le développement des cellules. Ils ont ensuite déterminé la quantité de « courses volontaires » des souris, ainsi que leur endurance.

Le résultat ? Le fait que  » donner aux souris des antibiotiques à large spectre pour se débarrasser de leurs bactéries intestinales réduisait de moitié les performances de course des souris « , indiquent les chercheurs dans le communiqué de presse.

 

 
 
 
 
 
Voir cette publication sur Instagram
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Une publication partagée par Céline Javanet | Naturopathe (@celine.naturo)

De l’estomac au cerveau, en passant par la colonne vertébrale

Les chercheurs ont découvert que deux espèces de vie microbienne, eubacterium et coprococcus, fabriquent des métabolites connus sous le nom d’acides gras et amides (FAA). Ils ont un impact sur la stimulation des récepteurs des nerfs sensoriels. Ils sont situés dans les intestins, et rejoignent le cerveau via la colonne vertébrale. Lorsqu’ils sont stimulés correctement, ces nerfs boostent la production de dopamine, aussi appelée « hormone du bonheur » lors d’un effort physique.

 » Cette voie de motivation intestin-cerveau pourrait avoir évolué pour relier la disponibilité des nutriments et l’état de la population bactérienne intestinale à la volonté de s’engager dans une activité physique prolongée « , explique J. Nicholas Betley, professeur de biologie à la School of Arts and Sciences de l’université de Pennsylvanie.  » Cette ligne de recherche pourrait devenir une toute nouvelle branche de la physiologie de l’exercice. » Les chercheurs nuancent ces propos, mais notent que l’existence de cette voie chez l’homme reste à établir.

Ce n’est pas la première fois que cette connexion microbiote-cerveau est examinée. En 2022, des scientifiques ont découvert l’existence d’un régime « psychobiotique » capable de réduire le stress par l’alimentation, et d’autres ont découvert un lien entre la consommation d’alcool et le microbiote.